Le seul diplôme d'ingénieur en radioprotection en France
Connaissez-vous la radioprotection ?
Oui, ou peut-être pas.
Comme son nom l'indique, c'est la protection contre les rayonnements ou, plus précisément, la protection de l'être humain et de l'environnement contre les effets néfastes des rayonnements (seulement les effets néfastes parce que des rayonnements ont des effets bénéfiques dans certaines conditions).
Ces rayonnements peuvent être d'origine naturelle ou artificielle (production d'énergie d'origine nucléaire, médicale, recherche, contrôle non destructif...) et on peut être exposé dans la vie de tous les jours ou dans le cadre de son activité professionnelle ou comme patient.
La radioprotection peut être un métier, avec des technicien(ne)s, technicien(es)s supérieur(e)s et des ingénieurs en radioprotection, ou des connaissances et compétences nécessaires pour exercer certains métiers (radiologue…).
Connaissez-vous le métier d'ingénieur(e) en radioprotection ?
L'ingénieur(e) en radioprotection peut assurer des fonctions très diverses :
- une fonction opérationnelle de terrain pour la protection des travailleuses et travailleurs. Citons comme exemples l’amélioration des postes de travail et/ou de la population avec le contrôle d’effluents radioactifs ;
- le travail dans un laboratoire de recherche ou de R&D pour améliorer des techniques d’analyse, développer de nouveaux détecteurs, … ;
- des activités d’expertise
La formation d’ingénieur(e) de radioprotection au Cnam
La formation Ingénieur de radioprotection du Cnam couvre différents aspects, dont :
- la radioprotection des travailleuses et travailleurs en tenant compte des autres risques dans une démarche intégrée,
- la radioprotection de la population et de l’environnement,
- la gestion des déchets radioactifs générés par les installations en fonctionnement (centrales nucléaires, hôpitaux, laboratoires de Recherche, …) et les opérations d’assainissement et de déconstruction,
- les applications médicales des sources de rayonnements ionisants en diagnostic et en thérapie en s’ouvrant sur les nouvelles perspectives de ces deux volets et ce aussi bien pour les travailleur.es que pour les patient.es.