Comment financer vos études à l’étranger ?

Vous souhaitez étudier ou faire un stage à l’étranger et avez besoin d’un soutien financier ? Sachez vous entourer dans vos choix et considérez les différentes possibilités de départ : 

-Les bourses de voyage et de mobilité 

Elles sont destinées à couvrir les frais de transport des stagiaires dans les entreprises étrangères. Les dossiers sont à retirer dès le 1er mars et à déposer le 31 mai au plus tard auprès de votre établissement. Vous devez être boursier et votre demande doit être soutenue par votre établissement. Le passeport mobilité concerne quant à lui les étudiants des DOM-TOM qui sont inscrits dans des établissements de France métropolitaine ou d’outre-mer afin de suivre des études inexistantes ou saturées dans leur lieu d’origine. Il donne droit à un billet aller-retour par année universitaire, et est pris en charge à 50% pour les non-boursiers.

- Les bourses ERASMUS, COMENIUS et LEONARDO 

Le programme SOCRATES, qui regroupe ERASMUS et COMENIUS, est le principal soutien financier proposé aux étudiants français. Dans le cadre des échanges d’étudiants ERASMUS (période de 3 à 12 mois), vous bénéficiez toujours de vos bourses, prêts et couverture sociale déjà attribués. Vous recevez un minimum de 50 € par mois qui peut être complété par des sommes plus ou moins importantes selon le pays d’accueil. Dans le cadre de COMENIUS, vous pouvez être assistant dans un établissement scolaire étranger si vous êtes étudiant en langues étrangères et que vous vous destinez à l’enseignement. Le montant de la bourse COMENIUS varie selon le pays d’accueil. Enfin, le programme LEONARDO vous permet d’effectuer un stage de 3 à 12 mois dans une entreprise d’un état membre de l’UE ou de l’Espace économique européen, si vous préparez un diplôme professionnel (du Bac pro au diplôme supérieur). 

- Les bourses de voyage ZELLIDJA 

Si vous avez entre 16 et 20 ans et que vous souhaitez découvrir le monde, cette bourse d’un montant allant jusqu’à 900€ vous permet de mettre au point un projet de voyage que vous réalisez sur place grâce à ces fonds. À votre retour vous devrez proposer un « carnet de voyage » ainsi qu’un rapport de votre étude et les comptes précis de vos dépenses. 

- Les bourses FULBRIGTH de la Commission franco-américaine

Reposant sur une certaine excellence académique, les bourses Fulbright permettent notamment de financer votre séjour aux Etats-Unis, dans le cadre du programme MICEFA auquel participent une majorité d’universités parisiennes.

- Il existe d’autres bourses moins connues et souvent plus difficiles d’accès :

Le ministère des Affaires étrangères s’occupe des programmes Lavoisier et Duo-France ainsi que des financements proposés par les gouvernements étrangers. Les ministères de l’Agriculture, de l’Économie et de la Recherche peuvent également vous aider à financer vos séjours à l’étranger.

Témoignage

Le programme Erasmus : au-delà de la mobilité, un véritable enrichissement
Julian LENEVEUX, étudiant en M2 Droit des Affaires Internationales (Université de Tours)

Après trois années universitaires, j’avais la sensation d’avoir perdu mes repères au niveau des langues vivantes, notamment l’espagnol. Je conservais quelques heures de cours d’anglais dans le cadre du TOEIC, mais cela était insuffisant pour appréhender correctement mon avenir professionnel. Partir à l’étranger était indispensable et le programme Erasmus, de par sa notoriété, présentait suffisamment de garanties. Je suis parti à Valence, en Espagne. J’ai d’abord été frappé par la différence de l’approche pédagogique de l’université hispanique. Nous choisissions nous-même nos cours. Sur place, l’investissement était total, tant au niveau des études que du « culturel ». Quand je n’étais pas en cours ou en période de révision, je voyageais, rencontrais les Valenciens... Des gens très ouverts.

J’en retire clairement un enrichissement personnel. L’Espagne n’est pas à proprement parler un pays lointain, mais le dépaysement existe et se montre bénéfique. J’en ressors bilingue, mais également plus mûr, avec un regard peut-être plus ouvert, plus curieux sur le monde et les autres cultures. Le point négatif, c’est la nostalgie qui suit une expérience comme celle-ci... J’y repense souvent, des personnes me manquent. Concernant la validation des ECTS, le programme Erasmus m’a semblé formidablement organisé ; j’ai même obtenu une mention. Leur calcul était présenté en amont, aussi je savais d’ores et déjà ce qu’il me restait à faire pour obtenir les 60 ECTS nécessaires. Un an après mon retour, je constate que cette expérience a bien porté ses fruits : j’ai obtenu un stage de 6 mois dans une ambassade en Amérique latine, au Pérou ! Je pars d’ailleurs dans quelques semaines.

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